EXPOSITION CAMPANAIRE

Dominique Roy

La thématique originelle de notre festival alpin étant la musique et la montagne, cela faisait quelques temps que nous voulions y apporter une exposition de cloches, clarines, toupins, potets…. Car après les expositions d’instruments, en bois, à anche, bricolés, exposition sur le collectage, celle des cloches nous manquait.

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Et c’est pourtant tout un monde que d’entrer chez un collectionneur de cloches ! Dans le milieu campanaire, entre Suisse, Savoie et Jura, tout un chacun se connait, car ils sont tout de même peu nombreux. Parmi ces amateurs très éclairés, Dominique Roya bien voulu venir avec une partie de ses cloches. Comme tout collectionneur, il les affectionne particulièrement et y tient comme à la prunelle de ses yeux. Il nous les a apportées depuis Champagnole dans le Jura dans des caisses qui sont d’ordinaire entreposées chez lui, dans son appartement. Car il ne s’en sépare jamais !

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Evidemment il en a beaucoup de cette région, mais il en a aussi des Alpes, et plus particulièrement de tout près du lieu du festival. En effet Dominique nous a appris qu’à St-Jeoire il y avait dans les temps anciens deux fondeurs, rien que ça ! Dont un qui s’appelait Pellet. Nous l’avions oublié, nous qui ne connaissons plus que la fonderie Paccard d’Annecy-le-vieux et la maison Devouassoud à Chamonix. Les fondeurs se sont raréfiés… et par voies de conséquence les collecteurs-collectionneurs sont devenus plus importants. Mais c’est vrai que nous avons découvert avec surprise qu’une de ses jolies cloches a pour lieu de signature : St-Jeoire.

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Dominique peut passer des heures à raconter d’où viennent ses cloches, individuellement, où il les a trouvées et qui est leur fabricant. Il a même écrit un article sur le très complet site Internet d’Olivier Grandjean, amoureux campanaire également, et organisateur de la fameuse foire aux sonnailles d’automne de Romainmotier : www.swissisland.ch

Chaque alpage a son cheptel de cloches pour se différencier des autres troupeaux, et la douce musique des sonnailles se doit d’être harmonieuse pour ne pas importuner les bergers et voisins. Alors quand un propriétaire achète une nouvelle clarine ou un nouveau toupin pour son bétail il en fait sonner plusieurs pour choisir celle qui lui manque dans la bonne tonalité. Un bon éleveur doit avoir l’oreille musicale !

Pour exercer les vôtres, rendez-vous avec les Carlines présentes sur le site du festival le dimanche.

Explication du titre :c’est une exposition campanaire car en latin la cloche est une campana. De là viennent les mots courants campanules (fleur en forme de cloche) et campanile (clocher). Et aussi le nom du groupe folklorique du village proche du site, Bellevaux : Les Campan-a (dont les membres jouent de clochettes entre autres musiques) ; et un des lieux de cette commune : Ste Marie de Campan

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Contact : Dominique Roy

Roy.dom@hotmail.fr