MASSIMO LAGUARDIA ET SALVATORE MECCIO
Tammora et tamburello
Ils sont musiciens et facteurs d’instruments. Ils tiennent un stand de luthiers au Feufliâzhe et ils font un spectacle dans l’église dimanche après-midi. Ils donnent un stage de tammorra dimanche matin.
Comme ils sont siciliens c’est vers la tammorra que vont leurs amours, mais Salvatore fabrique aussi des guitares battentes.
La chitarra battente est une variété de guitare rustique italienne datant du XVIIIe siècle plus longue que la guitare classique avec une caisse de résonance plus profonde, bombée au dos, et avec une rosace décalée vers le manche. Les frettes métalliques sont incrustées directement dans le manche. Elle est montée d'un jeu de quatre à six cordes métalliques. Un fil de fer en spirale est placé à l'intérieur et vibre par sympathie donnant ainsi un son caractéristique.
Le tambourin lui est un instrument simple adopté par tous les pays et toutes les civilisations. On a trouvé des traces iconographiques chez les plus anciennes comme la Mésopotamie, l’Inde, la Chine, la Grèce, ou Rome. En général ils sont ronds mais il y en a aussi des carrés et des triangulaires (Maroc).
En Italie la tammorra est un tambourin un peu plus grand de 45 à 60 cm, à l’origine fait d’un tamis à farine pour le cercle de bois, tendu d’une peau de chèvre, et agrémenté de sonnailles en métal sur le pourtour. Instrument populaire, ces tambourins ont des cymbalettes qui étaient à l’origine faites avec le couvercle des boîtes de conserve de sauce tomate.
Leur taille leur confère un charme visuel et sonore indéniable. C’est pourquoi le nom du groupe de musique que forment massimo et Salvatore s’appelle Les tambours mirroirs !
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